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My World - by GM

11 avril 2010

J'y suis arrivé

Je m'étais promis d'écrire un texte sur les derniers grands changements de ma vie, et cela a trainé... ça fait en effet un bail que je n'ai pas écris sur ce blog, et malheureusement, comme je le pressentais, l'envie d'écrire n'est pas revenue, du moins pas sous la forme d'un journal personnel (j'ai ouvert récemment un nouveau blog sur mes souvenirs de voyages Disney).

Mais, 30 ans oblige (et oui c'est aujourd'hui!), je me suis dit, quelle meilleure journée pour écrire un dernier bilan et conclure ce blog? Car quand je regarde en arrière, My World représente clairement une période de ma vie, et pas la plus heureuse. Quelque part elle fût riche, d'émotions diverses et d'opportunités, de voyages et de rêves accomplis. Mais en fil rouge ou filigrane, ce fût un ensemble de doutes, de souffrance, de déceptions, d'interrogations, de remise en question (oui ça n'a peut-être pas transparu sur le blog, mais c'était le cas!). En bref, une tranche de vie complête et depuis quelques semaines, je vis clairement un nouveau départ.

cartearriverPeu de temps après l'ouverture de ce blog au printemps 2006, ma mère m'offrit une carte postale avec ces quelques mots imprimés dessus: "tu vas y arriver". J'étais alors au chômage depuis plusieurs mois, après deux années de rêve à travailler à Disneyland Paris dans un service marketing. Disney n'avait pu me proposer de poste en CDI, je ne voulais retourner dans les opérations, et les rares entretiens que j'obtenais en dehors s'avéraient négatifs. Pas de pistons, trop d'espoir de retourner chez Mickey rapidement, bref, le temps passait et je m'enfonçais. Parallèlement, je vivais cette période difficile en l'absence de mon père décedé quelques mois plus tôt, de ma soeur partie vivre en Australie, et sans réel but ou liberté, la relation fils-mère prenant du plomb dans l'aile avec tous ces éléments combinés. Ah oui, j'allais presque oublier une déception amoureuse qui allait me ronger pendant les deux années qui suivirent, et vous obtenez le tableau, légèrement pathétique: du jeune cadre dynamique de 24 ans tout juste sorti d'école supérieure de commerce, je me rongeais comme chômeur longue durée à postuler pour un job d'enquêteur cinéma dans le métro, et le temps passait.

Alors cette carte, ce bout de carton, représentait cet objectif, cette confiance et espoir que les gens mettaient en moi. Mon père disait à l'époque "je ne m'inquiète pas pour Mathias, il réussira". En cette période 2006-2007, j'étais bien en peine d'y croire, je n'en voyais plus le bout. Il devenait difficile de se trouver des excuses, d'enchaîner les mêmes rengaines, ni même d'être crédible avec soi-même. Heureusement les amis étaient là, DCP était là et se développait, et mes passions restaient bien vivantes, me permettant d'aborder ces moments difficiles avec humour et une relative sérénité.

Fin 2007, un premier rayon de soleil vint éclaircir l'horizon, puisque je décrochais un poste d'animateur attractions sur la future Tour de la Terreur, encore en construction. Après un an et demi de chômage, ce job fût une délivrance. Plus besoin de me justifier auprès de mon entourage, de traînasser au lit, j'avais un boulot, en CDI, et qui plus est pour un fan Disney, un boulot de rêve! Cette année sur la TOT fût vraiment géniale au niveau social et au niveau du fun. Dans mon malheur (redescendre en bas de l'échelle) je faisais quand même ce dont j'avais envie, et j'avais gagné en humilité. Pourtant les gens me pressaient à viser plus haut, et allaient même jusqu'à me proposer des jobs largement mieux payés mais à l'étranger, loin de tout, de tous ce que j'aimais... NO WAY! J'entrevoyais toujours la possibilité d'évoluer chez Disney, et si ce n'était pas dans les bureaux, ça aurait été dans l'opérationnel.

Début 2008, mon CDI en poche et bien installé depuis quelques mois, j'achetais enfin avec l'aide de ma mère un appartement du côté de Val d'Europe, et y étant installé à ce jour, je ne regrette pas mon choix une seule seconde. Certes il y eut plus de 18 mois de travaux, mais la collocation non officielle avec PM puis avec PM, Neznez et Franck fût une belle expérience très amusante, même si légèrement instable lol (mon placard étant ma valise). Fin 2008, exit la Tour de la Terreur pour arriver à City Hall, et m'occuper des Relations Visiteurs, encore une fois une place en or dans le milieu opérationnel: remarquez c'était ça ou Pirates of the Caribbean donc dans les deux cas j'étais gagnant. L'entretien se passa super bien, l'un des plus naturels que j'ai vécu de ma vie, à croire que j'étais vraiment fait pour ce boulot. Je n'arrive toujours pas à croire que tout s'enchaîna à ce point selon mes plans (non préparés certes mais c'est vraiment l'évolution dont j'avais rêvé).

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Mais fin 2009, restait la question cruciale: après un an de bons souvenirs à City Hall, un an sur TOT, quels seraient mes futurs projets? Quelle était ma voie? Pourrais-je vraiment évoluer en opérations, moi qui était davantage un créatif qu'un chef d'équipe? Plus le temps passait, plus la chance d'évoluer dans les bureaux, dans mon milieu d'origine avec un diplome qui se dévalorisait d'années en années, s'amenuisait..... jusqu'en ce jour d'août 2009, quand une idée me vint en tête de façon spontanée, comme cela m'arrive de temps en temps.

Je ne détaillerai pas vraiment tout ce qui s'est passé, peut-être par légère paranoïa mais aussi parce que j'ai appris qu'il fallait savoir rester discret de temps en temps. Toujours est-il qu'après un long échange privilégié avec le PDG de Disneyland Paris, j'obtins un nouveau poste au sein du Resort. Un poste où tout reste à faire, où c'est à moi de le faire, et qui correspond à tout ce dont j'ai toujours rêvé ces dernières années. Qui plus est un poste qu'on a créé pour moi, sur la simple base de mes idées et de ma façon de le vendre. Après tant de rejets ces dernières années, je n'ai même pas eu à envoyer de CV: Waow, je n'en reviens toujours pas, et chaque jour qui passe je remercie le destin de m'avoir emmené là où je suis. Certes les difficultés furent nombreuses, mais Walt Disney lui-même avait dit qu'il est bon et recommandé de connaître au moins un échec important dans sa jeunesse, car cela nous apprend sur la vie. Au final, si j'avais suivi une voie "normale", je n'en serai sûrement pas là aujourd'hui: un nouvel appartement, une meilleure situation, un nouveau job qui me correspond pleinement. Ca va faire un peu corporate de parler comme ça, mais comment ne puis-je pas défendre l'idée, pourtant naïve, de garder cap sur ses rêves quoi qu'il arrive?

30 ans, l'épanouissement? En tout cas c'est une page qui se tourne, comme celle de ce blog. Il me reste des étapes à franchir maintenant, mener mes projets professionnels à bien d'une part, et de l'autre penser sérieusement à franchir un pas qui me rapprocherait du fondement d'une famille. Mais ça j'ai encore le temps, une amoureuse serait déjà bien ;) En parlant d'amour, un dernier secret pour la route: j'avais au départ lancé ce blog début 2006 pour garder un contact indirect avec une personne proche de mon coeur, de qui j'avais dû m'éloigner pour ne pas souffrir... si petit à petit j'ai pris mon indépendance, je ne peux nier que beaucoup des premiers articles étaient écrits pour elle, pour ne pas la perdre, pour espérer la retrouver un jour... et bien nous nous sommes retrouvés (en 2009, chose dont je n'ai pas parlé ici), et ce pour se perdre encore et cette fois définitivement, une claque qui m'a fait vraiment du bien et m'a permis de passer à autre chose. Encore un signe qui montre que ce blog n'a plus sa place dans ma vie d'aujourd'hui!

A tous les lecteurs fidèles, merci. Vos commentaires ont été à la fois drôle, touchants, et m'ont parfois remis à ma place. Je n'aurais jamais pu penser que de simples billets, sur une humeur, un voyage, un délire, puissent "inspirer" ou "faire rêver" comme on me l'a parfois dit! Ce blog aura représenté 4 années en dents de scie d'un jeune homme de nature optimiste, mais humain quand même. La route qui s'ouvre offrira certainement de nouveaux défis, mais pour le coup je les vivrai dans l'intimité (et sur Facebook ^^). Mais pour l'heure et pour conclure ce chapitre et ce blog tout entier, c'est vers cette carte que je reviens, cette petite carte qui résume tout et me donne envie d'y croire encore plus.

Oui, j'y suis arrivé.

gmsoleil

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4 décembre 2009

Floride 2009 : les vidéos

Voilà, fin du suspens, les vidéos de notre séjour en Floride sont enfin disponibles! Cette fois je ne vais pas poster chaque chapitre un par un, mais je vous propose l'intégralité d'un coup (comme une saison d'une -courte - série). Cela m'évitera de faire une mise à jour à chaque fois, quoi que pour le coup je pense faire un update de ce blog d'ici la fin de l'année. 2009 aura été riche en émotions diverses, et il sera temps je crois de faire un bilan: passé, présent, et perspectives!

Bon voyage virtuel, et que ce film vous donne envie de vivre une croisière Disney, ou visiter (et redécouvrir) la Floride!

29 octobre 2009

Stay tuned

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Réponse unique aux multiples mails me demandant la suite de nos aventures en vidéo sur ce blog: patience... :)

29 octobre 2009

(Film) This is it

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Oui je sais ça fait bien longtemps que je ne chronique plus les films que je vais voir au cinéma... mais voilà, il fallait s'en douter, This is it est passé par là, et fan de Jackson comme je le suis, je ne pouvais pas passer à côté.

D'autant que le film est excellent. Certaines critiques américaines semblent être passées totalement à côté de l'idée, en s'attendant à un documentaire sur l'homme, sa vie tourmentée, ses écarts... mais This is it, ce n'est rien de tout cela. Ce genre de long-métrage viendra sûrement (dans une version cinématrographique vraisemblablement loin de la vérité), mais comme le précisent les premiers mots venant à s'afficher sur la toile, ce film-ci est fait "pour les fans". C'est l'oeuvre la plus proche de ce qu'aurait dû représenter la tournée de Michael à Londres, un ticket pour le premier rang, où le spectateur devient témoin anonyme, espion des répétitions générales du concert du même nom.

Il se dit que ces images étaient prévues pour demeurer privées, à la demande de Michael pour ses archives personnelles. Mais au-delà du débat sur le côté commercial de l'événement, on ne peut que se réjouir qu'elles aient été diffusées au monde entier. Car le film montre, que dis-je, réhabilite Michael aux yeux des gens: près de quinze ans après sa dernière tournée, on ne pouvait le trouver plus en forme, que ce soit au niveau du chant ou de la danse. Certes, il n'est pas aussi précis que durant un vrai show, mais n'oublions pas qu'il s'agit là de simples répétitions, loin d'être calibrées au millimètre. Ce à quoi nous assistons est donc d'autant plus inouï, car malgré sa maigreur apparente Michael court, saute, se tortille et se déhanche avec la souplesse et le dynamisme d'un jeune de 30 ans. On regrettera de ne pas le voir faire son Moonwalk entièrement: malheureusement, il semble que certains morceaux n'aient été filmés qu'une seule fois, comme c'est le cas de Billie Jean. Choix qui prend une tournure légèrement morbide quand on s'imagine que ce furent sans doute les dernières chansons répêtées avant le décès du chanteur (certaines images ont été filmées trois jours avant la mort de Michael).

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Et c'est finalement le plus poignant dans le film: imaginer que Michael répête, se donne à fond en perfectionniste qu'il est, sans savoir qu'il ne verra jamais le résultat final de ses efforts. L'entendre dire "je dois me préserver pour le jour J... ce n'est qu'un aperçu... on veut que le public voit des choses inédites, les transporter ailleurs", tout ceci est très émouvant. Les solos de la star chantant en live pendant 70% du film, finissent de nous transporter ailleurs, dans le monde de Michael Jackson, revenu parmi nous pendant près de deux heures.

En sortant du cinéma, la tension est là, la gorge est nouée. Michael n'est plus des nôtres à présent, mais nous avons presque pu le toucher. Les images diffusées sont certes exceptionnelles, rares et belles, mais bien sûr rien ne vaudrait qu'il soit encore parmis nous, en plein milieu de sa tournée événement. A vrai dire, nous n'avons pas tellement le choix. Alors que vous soyiez fan ou non, je conseille à tous de courir voir This is it. C'est un film testament, un plongée unique dans un processus de création, un documentaire making-of d'une oeuvre qui n'aura jamais vu le jour. Et c'est l'occasion pour la nouvelle génération de redécouvrir quelques un des plus grands tubes de tous les temps, interprétés par leur créateur comme à la grande époque. Finalement, quand le film se finit on peut pousser un soupir de soulagement. Cette fois ça y est, nous avons vu Michael montrer de quoi il était encore capable, avec une sortie digne d'un artiste de son rang. Il ne méritait rien de moins...

Le deuil est fait et il peut partir tranquille, nous ne l'oublierons jamais.

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31 août 2009

Hollywood à la maison

Non ce n'est pas la preuve de mon retour sur ce blog ^^. Mais, faire la cuisine m'arrive si rarement que je me suis dit: il faut que j'archive ça et que j'en garde un souvenir!

De temps à autre, ça me prend d'essayer de me mettre aux fourneaux, surtout pour les autres. Et ce soir, j'avais envie de réaliser mon plat favori du Planet Hollywood (soyons honnêtes, c'est un des rares trucs de bon chez eux lol), les fameux Texas Tostados! Après avoir passé du temps à trouver la recette sur Internet (bizarre qu'elle n'y soit pas de façon plus répandue), je me suis mis à l'épreuve des courses à Auchan aux heures de sortie de bureau, le tout pour proposer à PM, Franck et Neznez ce petit plaisir de la soirée. Plaisir risqué car je n'étais pas trop sûr du résultat final!

Première difficulté: pas de grosses chips nachos, comme le recommande la recette. J'ai mis dans mon panier des mini tortillas, pas chères et pile poil en bon nombre (8). Après quelques emplettes supplémentaires, voici avec quoi j'allais commencer à travailler.

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Tortillas, crème fraîche, blancs de poulet, oignon jaune, marinade Fajitas, huile végétale, sauce barbecue et fromage râpé

Tout d'abord, il a fallu couper les escalopes de poulet en mini-morceaux, ce fut la partie la plus chiante!

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Prochaine étape: mariner le poulet dans la sauce Fajitas, avant de laisser reposer le tout dans un bocal. Pendant ce temps, je marinais l'oignon coupé en lamelles, dans de l'huile végétale (une bonne dose). Y ajoutant de la sauce barbecue, j'ai ensuite versé le poulet dessus pour mélanger le tout, le temps que ce soit bien cuit.

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Il est enfin temps de préchauffer le four, pour y placer les tortillas ronds, sur lesquels on placera de bonnes portions du poulet-aux-oignons-caramélises-sauce-barbecue, le tout saupoudré généreusement de fromage râpé (je n'avais pas de cheddar malheureusement). Le four permet de gratiner le tout, et cela rend Neznez content.

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Après 6 ou 8 minutes, sortez les Texas Tostados du foru et servez les accompagnés de crême fraîche, guacamole ou Pico de Gallo (ou les trois!), et c'est prêt! Et franchement, je suis assez content, car le résultat fut très concluant comme mes collocs pourront témoigner! Bon ça ne vaut pas encore ceux du restaurant, mais on s'en rapproche :)

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A venir peut-être (ou pas), d'autres recettes sur ce blog!

ps: ce plat ne convient pas aux périodes de régime.

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8 août 2009

What's next?

myworldSoyons honnêtes, je n'ai rien à raconter ces temps-ci, d'où le peu de mises à jour sur ce blog... à l'image de la saison estivale, mon rythme évolue, mes habitudes aussi. J'ai moins envie d'écrire, je n'ai pas d'inspiration! Malheureusement, ça ne se contrôle pas. Je pourrais inventer des articles à foison pour alimenter cette page mais je n'en vois pas l'utilité, si je n'en ai pas envie.

J'espère que cette envie et motivation reviendront. Mais le pire, c'est que je n'en suis pas si sûr! En effet je réfléchis à d'autres thèmes de blogs, sur des sujets beaucoup moins personnels, mais qui m'intéressent. J'ai comme l'impression d'avoir bouclé la boucle de l'exposition de vie publique, du moins dans ce qui est avouable ;) Ce blog atteint ses limites, dans le sens où les sujets plus personnels, sur mon ressenti, sur les gens, je les garde pour moi. Je ne me vois pas les partager avec le monde entier et malgré qu'on me considère comme exhibitionniste (lol), je suis le premier étonné de la facilité avec laquelle certains bloggeurs étalent leurs émotions et leur for intérieur, bien plus que moi.

En plus de trois ans, j'ai reçu pas mal de messages persos liés à ce blog. Des gens qui s'interrogeaient sur ma capacité à me dévoiler, qui ne comprenaient pas, et puis énormément de messages sympathiques de personnes qui s'y retrouvaient, ou qui étaient touchés par ce que j'écrivais. Un ami m'a dit un jour en voyant quelques mails: "mais c'est un aimant à gonzesses ton blog!" :) Cela m'a flatté mais fait aussi un peu peur: combien d'inconnus parcourent ce blog? Qu'attendent-ils de moi? Quelle image incomplète ont-ils de moi? Je ne suis pas parano pour un sou, mais finalement, ce "public" m'a mis la pression malgré lui. Ce que je prenais pour un journal intime dédié aux proches, est devenu une sorte de feuilleton divertissant pour beaucoup de gens. Au lieu d'avoir des conversations en privé avec les gens, je me suis mis à argumenter par commentaires interposés, visibles de tous. Parfois, j'en venais même à devoir justifier mes écrits ou mes avis, alors que j'avais à la base souhaité m'exprimer en toute liberté. My World était comme son nom l'indique, mon monde à moi, et aujourd'hui on m'en ressort les grandes lignes n'importe où que je sois. Cette exposition ne m'a-t-elle pas fait perdre en spontanéité ou honnêteté? C'est une question que je redoute et qui reste à méditer...

Je ne regrette rien, après tout ce blog fut mon choix, et il m'a apporté beaucoup de choses. Ce moyen d'expression reste attirant pour moi, mais je ne suis plus sûr de l'orientation de son contenu. Pour les choses futiles, la vie privée, les photos et les échanges entre amis, j'utilise Facebook, où j'ai la possibilité de trier les lecteurs. Ce blog permettait de creuser un peu, mais là dessus je ne m'y sens plus vraiment à l'aise. En trois ans et plus de 600 articles j'y ai fait le tour de moi-même, et quand au reste il ne peut que demeurer privé, du fait du statut public de ce site. Je me retrouve donc dans une impasse, mais après tout ce n'est pas la première fois. Alors qu'adviendra-t-il de ce blog après l'été? Sera-t-il arrêté, rendu privé, repositionné, ou juste continué avec une fraicheur et une motivation renouvelée? Rendez-vous au prochain épisode....

31 juillet 2009

(Film) Midnight Meat Train

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Globalement, j'ai beaucoup aimé Midnight Meat Train. Le film conte l'histoire d'un photographe qui, poussé par son envie d'immortaliser les dessous nocturnes de la ville, va être témoin des agissements répêtés d'un tueur en série dans le métro. Résolu de clarifier lui-même cette affaire, Leon pousse la filature du repaire de l'assassin à son lieu de travail, jusqu'au coeur du réseau souterrain ou l'attend le pire des cauchemards...

J'lai bien raconté non? ^^ Flippant... à l'image du film, que je rapprocherais cependant plus d'un Se7en que d'un pur film d'horreur. C'est davantage un thriller à tendance gore que l'inverse, ce qui permet au long-métrage d'être assez dense et intéressant, voir même assez original dans sa conclusion.

Ce qui ne l'empêche pas (malheureusement) les clichés du genre... le méchant bien méchant, qui dit rien et qui a une sale tronche, les facilités du scénario à seule fin d'arranger des séquences de suspens assez stressantes, voire même les multiples invraisemblances de l'ensemble qui rendent le film peu crédible. Mais Midnight Meat Train emporte le morceau (de viande) par un rythme toujours soutenu, une mise en scène créative, une photo nocturne et glauque des plus réussies et son sujet, propre à faire frissonner chacun d'entre nous ayant déjà traîné la nuit dans des métros peu fréquentés.

N'hésitez donc pas à prendre ce train.

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Bon, moi déjà je m'asseois pas dans ce wagon.

30 juillet 2009

(Film) I love you, man

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Véritablement passé inaperçu en France (seulement 29 salles le jouent!) malgré un succès aux USA, I love you Man aurait largement pu bénéficier d'une sortie plus importante en cette période de vacances.

Cette comédie sur fond d'amitié masculine qui mettra en péril le mariage du héros, n'a certes rien de révolutionnaire, mais elle aborde des thèmes intéressants (le passage à l'âge adulte, la gestion commune de l'amour d'un côté et de l'amitié de l'autre) de façon enlevée, grâce à un casting sympathique, Jason Segel et Paul Rudd en tête, sans oublier un délicieux caméo de Lou Ferrigno alias l'Incroyable Hulk de la TV.

Sans oublier d'être tendre, le film est assez drôle et ensoleillé, pas hilarant à la façon d'un Very Bad Trip mais on y rit de bon coeur. Pour les amateurs du genre, la liste des salles jouant I love you, Man est sur Allociné ;)

I Love You Man - Bande-annonce VOST

29 juillet 2009

Postérité ^^

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Journal La Marne, 29 juillet 2009

27 juillet 2009

Expérience nocturne

resultat_ciel_etoileQuand on a passé la journée sous 27°c à l'ombre, on se fait vite avoir, et on oublie qu'à une heure du mat', il ne fera pas (loin de là) la même température...

Hier soir, en rentrant à la maison, j'ai eu soudainement envie d'une chose: dormir sous les étoiles. La grande terrasse de la colloc est très agréable en journée, mais qu'en serait-il la nuit? C'est ce que j'avais envie de tester, à l'abri des regards car le balcon du 4ème étage est encerclé d'un petit muret qui garantit l'anonymat.

Bon, premier échec: Neznez nous abandonne, car il se levait à 6h30 ce matin et ne voulait pas prendre de risques. PM hésita aussi au début, il venait de passer 30 minutes au téléphone sur la terrasse et disait qu'il se caillait "à mort". Mais moi je ne ressentais pas le froid, et je voulais montrer que c'était possible. Je commençais donc à sortir un premier matelas d'une personne à l'extérieur, avec un oreiller et une couette, pour faire un test. Bon, ça ne valait pas le Ritz niveau confort, mais c'était insolite et finalement une fois sous la grosse couette on était pas si mal que ça. PM vient vite me rejoindre, et on commença à discuter de la journée. Franchement c'était super beau: le ciel était dégagé, on voyait les étoiles et parfois, des étoiles filantes! Et les balayages des spots des Walt Disney Studios au dessus de nos têtes ajoutaient un petit côté magique à la chose. Fermant les yeux, on s'imaginait au bord du lagon du Grand Floridian et du Polynesian à Walt Disney World et c'était ennivrant de réalisme: pas de RER, pas de voiture, pas de pollution, une petite brise tiède, on s'y croyait presque! Finalement, on s'apprêtait à rentrer quelques minutes plus tard, quand PM décida d'aller chercher le canapé-lit deux-places: on resterait là pour la nuit! :)

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Après quelques manipulations de déménagement, on se préparait à l'extérieur, avec deux grosses couettes (on est pas maso quand même!) Finalement la nuit ne se passa pas trop mal, il y a juste que dès que je me réveillais, je sentais ma tête glacée et mon corps tout chaud sous les draps, ça faisait bizarre et je n'avais qu'une envie, fourrer mon crâne sous l'oreiller. Et on redoutait une chose: la rosée du matin. Imaginez que vous vous réveillez perlés de gouttelettes d'eau cristallines, ça le ferait pas quand même (je m'imaginais presque en Jack Dawson, disant au revoir à Rose)... mais finalement rien de tout ça, juste un petit vent  - très - frais au moment du réveil de PM vers 8h du matin. Quand il se leva, je décidais de l'accompagner à l'intérieur, car il n'y a pas de rideaux à l'extérieur, et j'avais encore deux bonnes heures pour pioncer avant de me préparer pour aller au boulot. Bon j'avoue, le lit de la chambre était plus confortable, et j'étais au sec (car à mon heureuse surprise, j'entendis l'averse se déchainer à l'extérieur moins d'une demi-heure après!).

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Mais l'expérience est à refaire, cette fois en groupe plus nombreux. Le camping urbain, sur les toits de Val d'Europe, moi je dis "oui"!

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