Requinomania
Un sujet dont je n'ai quasiment jamais parlé est ma fascination pour les requins. Je n'ai pas voulu dire passion, car ça impliquerait à mon sens de s'y intéresser en profondeur et sur la durée, ce que je n'ai jamais pris le temps de faire. Mais c'est un fait, j'adore ces poissons, leur diversité, leur mystère et leur complexité. Saviez-vous que leur apparence n'a quasiment pas changé depuis 100 millions d'années? Je trouve ça extraordinaire, ces poissons ont su parfaitement s'adapter au milieu quasi insondé des océans. Ils représentent bien la diversité de nos fonds marins... remarquez, quand on voit leur tête, on ne peut s'empêcher de penser que certains requins viennent directement de l'époque des dinosaures!
Le requin marteau, baleine, et pélerin
Mon préféré de tous est sans conteste le Grand Requin Blanc, ou Carcharodon Carcharias dans le language scientifique. Cette espèce alimente tous les fantasmes en tant que soi-disant "mangeur d'hommes", comme on peut le voir dans la quadrilogie des Dents de la Mer. Avec ses yeux sans vie, ses dents acérées et ses mâchoires pleines de sang, c'est sans nulle doute le plus inquiétant, et même si ce n'est pas le requin le plus gros, c'est celui que je trouve le plus beau et spectaculaire: LE requin comme on se l'imagine, alors qu'il en existe plusieurs centaines d'espèces différentes. Sa forme élancée (pouvant aller jsuqu'à 9m), son aileron parfait et sa peau bicolore: une merveille de la nature! Pourtant, cette espèce est protégée et on en voit que très peu en exposition, même dans les gros aquariums très réputés comme celui de Sydney, où nous avons néanmoins pu observer avec Pm pas mal d'espèces d'assez près dans des tunnels panoramiques, ce qui fût assez impressionnant.
En 1993, je suis tombé sur un bouquin intitulé Les Dents de la Mort de Xavier Maniguet, axé sur les attaques de requins dans le monde, les comprendre et comment s'en protéger. Quasi traumatisé mais également scotché par le contenu (autant visuel que textuel), j'ai depuis une énorme envie d'approcher un Grand Blanc de près, en plongée dans une cage anti-requin. A la vue de certains reportages, je suis quasi certain que ce doit être la rencontre d'une vie, aussi sensationnelle qu'émouvante... parfois j'y pense et j'en ai la chaire de poule! Je ne prévois pas encore de partir en Afrique du Sud pour cela, mais je garde l'idée dans un coin de ma tête, sans doute une ligne de plus à inscrire sur mon livre des "100 conneries à faire avant de mourir" ;-) ...
En attendant, je me contente de ma peluche Bruce.