(Film) Le jour où la terre s'arrêta

En m'asseyant dans la salle Imax du Gaumont Disney Village, je ne connaissais alors de ce film que l'affiche. N'ayant vu ni bandes-annonces, ni photo, ni synopsis, j'étais plutôt confiant, m'attendant alors un bon vieux blockbuster dans la lignée d'Independance Day ou Le Jour d'après, projection en salle Imax oblige. Autant dire ma déception...

Sous ses faux airs de grosse production américaine (Keanu Reeves en tête d'affiche), LJOLTSA ressemble davantage à une fiction de M6 qu'à un film de Roland Emmerich. J'ose même aller jusqu'à décrire cette fiction comme un film intimiste, focalisé sur les relations entre une chercheuse et un extraterrestre qui se doit de revoir sa vision du monde pour en sceller le destin. Des concepts intéressants qui ne sont d'ailleurs qu'effleurés, à l'image de l'histoire en générale, baclée en 1h40 seulement, preuve que les scénaristes n'ont pas grand chose à raconter, si ce n'est nous baratiner avec une morale dans l'air du temps déjà vue et revue ces dernières années au cinéma (Phénomènes étant le dernier en date).

Si j'ai peu aimé ce film, c'est qu'il pue le cliché sous tous ses angles (depuis les personnages, jusqu'au concept des aliens belliqueux ou la vision de l'armée), sans pour autant nous étonner par derrière. Même la promesse de l'affiche, et du concept en général, n'est pas tenue: on se demande d'ailleurs à quoi sert de sortir le film en Imax, au vu du nombre de scènes d'actions spectaculaires plus que réduit. Amateurs de films catastrophes, passez votre chemin, ce film ne vaut d'être vu que par les fans d'un Keanu Reeves beau, classe mais monoexpressif comme toujours.

Comments

[timon timauvais]

(...) sans pour autant nous étonner par derrière(...)

Comment dire : y'a des formulations malheureuses des fois, non ?!